Les échos du Mois
Tout récemment Gabriel Attal et Marcel Rufo (pédopsychiatre - professeur des Universités) ont co-signé la tribune « Pour sauver notre jeunesse, attaquons-nous aux écrans ».
Leurs constats sont justes. Quant aux mesures proposées, si certaines ne sont pas trop difficiles à mettre en œuvre, d’autres dépendent d’une volonté politique forte et partagée, donc à soutenir par une majorité de parlementaires.
Sur l’enjeu de la protection de notre démocratie, deux mesures simples à mettre en place nous semblent également pertinentes :
- La première consiste en une campagne publicitaire de l’État en direction des enfants, des adolescents et des jeunes adultes les interpellant sur le fait que les réseaux sociaux (comme Tik Tok, Instagram, Facebook…) ne sont pas des réseaux d’information fiables. Les vrais réseaux d’information se trouvant ailleurs et à portée d’écran également.
- La seconde nous incombe à nous, grands-parents boomers et seniors : n’hésitons pas à dire et répéter à nos petits-enfants que les réseaux sociaux qu’ils suivent sont peut-être distrayants, mais ne sont en rien des relais d’informations fiables utiles au développement de leur autonomie intellectuelle.
Cette dernière mesure - qui ne coûte pas un centime d’euro à l’État ! - entre parfaitement dans notre rôle de grands-parents alertes… et en mouvement !
S'en prendre à la culture est un mauvais calcul
Certes l’État doit faire des économies, certes les collectivités territoriales sont soumises à y participer également…mais couper - voire arrêter - de subventionner la création artistique comme certaines régions et départements ont décidé de le faire actuellement c’est :
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Politiquement, rallier les idéologies populistes qui nous emportent sur des chemins nauséabonds
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C’est isoler les territoires qui ont besoin d’offrir des créations artistiques diverses pour créer du lien entre les populations et de s’ouvrir vers l’extérieur
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C’est appauvrir le commerce local qui se réjouit de centres ville, de rues, de places de villages animées
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C’est empêcher les enfants et les jeunes adolescents de découvrir des œuvres susceptibles de nourrir leur imaginaire
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C’est couper les ailes de tous les « petits » lieux culturels qui n’ont de cesse d’accueillir et d’accompagner les jeunes artistes
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Enfin, c’est punir tous les publics – jeunes, moins jeunes et seniors – pour lesquels assister à une pièce de théâtre, un concert, un festival… constitue des parenthèses extrêmement importantes en termes de vivre ensemble.
La fin de vie, il faut conclure !
À la suite de la reprogrammation de la loi fin de vie et aux annonces politiques différentes, notre association affirme clairement :
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Que les député(e)s doivent reprendre l’étude de la loi là où elle en était le 9 juin 2024 et comprenant les amendements déjà déposés par les 71 député(e)s de la Commission.
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Et, surtout, que ce projet de loi (que nous préférons nommer « aide médicalisée à mourir ») ne soit pas scindé en deux. Pour nous, cette loi encadrée et évaluée régulièrement découle de nos propositions concrètes et réalistes associées à l’extension obligatoire des services de soins palliatifs et à l’application généralisée des lois déjà existantes sur ce projet qui concerne chaque français.
Nous refusons!
Refusons la prétendue paix négociée entre la Russie et les Etats-Unis dans le dos de l’Ukraine et de l’Europe.
Refusons de baisser la tête face à ceux qui se pensent tout puissant, qu’ils soient à Moscou ou à Washington.
Refusons de nous croire incapable de maîtriser, demain, notre propre sécurité.
Refusons d’abandonner ce qui nous est le plus cher : la paix.
Refusons d’oublier le passé.
Nous, seniors et boomers ne lâchons rien : ni l’Europe, ni la démocratie.
La contribution des retraités « aisés » au redressement des finances publiques !
L’idée n’est pas incongrue ! Elle mérite d’être débattue mais à deux conditions : Un, que les débats se fassent dans la sérénité (contrairement à ce qui se joue à l’Assemblée nationale, notamment chez les groupes d’extrême droite et de gauche). Deux, qu’aucun montant définissant les retraités « aisés » ne soit lancé à la cantonade sans avoir auparavant fait l’objet d’une analyse très fine sur la grande hétérogénéité de la situation sociale et financière des retraité(e)s.
Boomers En Mouvement
Collectif de personnes physiques, issues de 25 départements et trois pays, regroupées en une association loi de 1901 depuis septembre 2021 et dont le but est de réfléchir au rôle social des boomers, de valoriser leur place au sein de notre société et leur apport à chaque génération.
Nos adhérents sont des femmes et des hommes énergiques, solidaires, expérimentés, progressistes.
